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Mère Noël : la véritable histoire…

Oui, chaque année on vous bassine pour que vous basculiez dans ces Extra Modes « Wow, noël, tout le monde il est joli » pour des futilités bassement mercantiles, quitte à vous inventer les histoire les plus improbables depuis la Bible. Certes. C’est amusant en soit, et la convivialité si rare dans l’époque veut bien qu’on lui graisse la patte avec du miel, ça change un peu des clous rouillés et noms d’oiseaux. Mais connaissez vous la véritable histoire de Noël ?…

 

Car on vous bassine avec le Père Noël, mais sachez le : il n’y aurait rien sans la Mère Noël ! Il faut remonter à une période non datable pour tomber sur les premiers écrits qui évoquent cette Katarina. Une femme ermite, pourtant belle, mais que l’époque comme les protocoles avaient placé à l’écart. Katarina vivait loin de tout, en parfaite autarcie, se contentant de défouler ses envies d’abus dans une passion sans limite pour tout bricolage. Y compris l’agrandissement de hangars, histoire de stocker toutes ses réalisations. Tout était hangar chez Katarina. Le hangar pour la nourriture. Le hangar pour les vêtements. Et ainsi de suite. Sa façon à elle de laisser son empreinte sur notre monde.

Le temps avait passé et ne lui avait pas fait de cadeau. Elle, l’idéaliste. Elle, la scientifique. Elle, le paria de tout un monde pour ses idées subversives de vérités. Elle n’en voulait pourtant à personne, pas même à sa solitude. La nature environnante se suffisait comme compagnon. Les quolibets des jeunes âmes incapables d’observer le monde sous son bon angle lui cultivaient juste les rides. Mais vint ce jour…

Il était venteux, emportant les congères de neige en des tourbillons cinglants. Cloitrée au chaud, elle s’affairait encore en bricolages et autres activités utiles. Et la porte gronda. Pas d’une bourrasque ou d’un claquement, mais de coups. Mats et forts. Des coups de poing pour être précis. Le cœur de Katarina s’emballa, d’un froissement d’émotions mélangées. Elle s’approcha, doucement, fit une halte essoufflée aux nouveaux coups vibrants d’entre les planches.

Sans comprendre la longueur de son hésitation, elle ouvrit, doucement…

 

L’homme qui venait de s’effondrer sur son entrée s’appelait Victor. Un mâle à l’architecture pileuse à peu prés aussi réfléchie que son parfum de bouche. Victor était constellé de givre, lui donnant un aspect que l’époque aurait pu appeler disco si les artifices du mauvais goût avaient déjà existé. Étincelante loque humaine de son état, il se ranima peu après au prés de l’âtre. Déballa son histoire. Longuement. Celle d’un homme, brave mais simple, qui s’engage toujours à faire ce qu’il a accepté et aime aussi la picole. Et que tout rejette au final, vu le haut taux d’honnêteté.

 

Un calin et 2 bouteilles de vodka plus loin, nous avions enfin Noël tel que nous le connaissons : un brave gars bourré qui trime toute l’année pour faire plaisir à un maximum de monde, rien de plus. Ou un nigaud patenté qui une fois saoulé ne peut plus qu’appliquer ses engagements. La Mère Noël ne boit jamais, préférant l’hilarité aux différentes ivresses.

 

С Рождеством Христовым!

 

Santa Katarina photo by Kyesos

ARTWORKS :

« Santa Katarina » – Modèle : Tatiana Tanathos – 2012

« Mère Noël » – Modèle : Jessie Key – 2013

Disponible bientôt en format numériques & tirages dans Le Shop.

 

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